On a listé toutes les questions à se poser avant de faire une greffe de cheveux aux experts de la Maison Lutetia. Dans cette interview nous avons abordé les questions capillaires essentielles pour bien comprendre comment fonctionne la greffe de cheveux, quelles sont les techniques disponibles ? Comment s’assurer d’être le bon candidat pour cette intervention ? Quels résultats peut-on réellement attendre ? Et comment aborder le prix de la greffe entre low-cost et surpricing ! Un condensé complet des réponses de La Maison Lutetia qui a aidé de nombreux patients à retrouver confiance en eux grâce à des résultats probants. Voici donc les secrets pour choisir le bon professionnel…
1 - Y a-t-il un bon moment/âge pour se lancer dans la greffe de cheveux ?
Maison Lutétia : “Il n’y a pas d’âge idéal pour faire une greffe de cheveux. À la Maison Lutétia, on essaie de proposer la greffe à nos patients le plus tard possible, pour préserver le capital cheveux. Mais si à 25 ans, le patient est à un stade avancé d’alopécie, on peut bien sûr envisager une greffe.
Ce qui est important, c’est d’imaginer un plan de traitements capillaires qui va permettre au patient de réaliser d’autres interventions. Par exemple, on ne va pas abaisser la ligne frontale d’un jeune homme de 25 ans, sachant qu’il aura peut-être besoin d’autres greffes de cheveux par la suite. C’est au médecin de mener cette réflexion et de proposer le plan capillaire le plus juste et éthique en fonction de chaque cas.”
2 - La greffe low-cost, vous en pensez quoi ?
Maison Lutétia : “Ce qui est problématique avec les cliniques de greffe low-cost, ce sont les stratégies qu’elles mettent en place pour appâter des patients jeunes et vulnérables. Comme l’intervention ne coûte pas cher, pour s’y retrouver financièrement, ces cliniques enchaînent les greffes de cheveux un peu comme à l’usine. La qualité des résultats en est forcément impactée.
Le problème est d’ordre éthique, les cliniques low-cost peuvent par exemple vendre des interventions à des patients qui n’en ont pas besoin. Ou encore, elles vont pratiquer le “sur-prélèvement” pour facturer l’intervention plus cher, sans se soucier de préserver la zone donneuse dans l’idée d’une future greffe
Et bien sûr, ce qui est également inquiétant, c’est que les greffes low-cost ne sont souvent pas réalisées par un médecin et que les résultats ne sont pas à la hauteur.”
3 - Le prix est-il un indicateur d’expertise ?
Maison Lutétia : “Non, un prix élevé n’est pas la garantie d’un travail bien fait. Un prix trop bas peut toutefois vous alerter sur le fait que l’acte n’est certainement pas réalisé dans de bonnes conditions : les outils ne sont peut-être pas à usage unique, l’intervention n’est peut-être pas réalisée par un médecin…
À la Maison Lutétia, le prix d’une greffe de cheveux englobe les honoraires du médecin, des infirmières, le bloc opératoire et tout le matériel qui est à usage unique. Aussi, nous utilisons de l’Hypothermosol, un liquide de conservation des organes, pour préserver la vitalité des greffons et augmenter le rendement de la greffe. Ce produit très onéreux n’est pas utilisé dans les cliniques low-cost, qui privilégient du sérum physiologique, auquel il manque les nutriments pour assurer la survie des greffons.”
4 - Quelles différences entre une FUE et la méthode DHI ?
Maison Lutétia : “La méthode DHI n’est pas une technique de greffe, c’est une méthode standardisée d’implants capillaires (Direct Hair Implantation). L’intervention est réalisée de bout en bout par un médecin. On pense souvent que la méthode DHI repose sur l’implanteur, mais ce n’est pas cela qui fait notre différence avec les autres structures. C’est plutôt l’expertise, le savoir-faire et la vision artistique du médecin, formé à la méthode DHI pendant 18 mois, qui sont importants.
L’injecteur n’est qu’un outil : ce n’est pas parce que l’on a un beau stylo qu’on sait écrire ! Aussi, la méthode DHI évolue en fonction des avancées technologiques et scientifiques, nous restons ainsi précurseurs. Et ce qui est très important à noter, c’est que la méthode DHI est exclusive à la Maison Lutétia : lorsqu’elle est proposée ailleurs en France ou à l’étranger, il s’agit d’une contrefaçon. Pour ce qui est de la FUE (Follicular Unit Extraction), c’est seulement une technique d’extraction : les résultats sont inégaux d’un médecin à l’autre, cette technique de greffe n’étant pas standardisée.”
5 - Quelles sont les pratiques qui doivent nous alarmer si on cherche une clinique pour sa greffe de cheveux ?
Maison Lutétia : “Si la clinique propose une greffe au prélèvement illimité, fuyez ! Le besoin en nombre de greffons est variable d’un patient à un autre : les greffons doivent être extraits de façon intelligente pour permettre d’autres greffes… Car les follicules prélevés ne se renouvellent pas.
S’il y a plusieurs praticiens qui réalisent la greffe de cheveux, c’est aussi un problème : le résultat ne pourra pas être homogène. Évitez également les cliniques qui pratiquent le PRP, interdit en France, celles qui appliquent un ajustement de prix en fonction du mode de paiement, ou qui font du brainwashing sur les réseaux sociaux…
Il y a aussi des cliniques qui s’attribuent les résultats avant/après d’autres centres pour pallier leur absence de résultats, ce qui est mauvais signe. Attention également aux cliniques qui inventent des noms clinquants de techniques de greffe pour paraître sophistiquées alors que la méthode utilisée reste la même (FUE). Je pense à la technique “Saphir”, “la méthode gold”, la “greffe capillaire diamond”…”
6 - Une greffe suffit-elle ou faut-il en faire plusieurs ?
Maison Lutétia : “Cela dépend : si vous avez 55 ans et que vous faites votre première greffe, vous n’en ferez probablement pas d’autre. Si vous réalisez votre première greffe de cheveux à 25/30 ans et que votre alopécie est amenée à évoluer, d’autres interventions seront nécessaires pour combler la perte. Pour cela, le médecin doit bien faire attention à préserver la zone donneuse lors du prélèvement et à ne pas sur-extraire, d’où la nécessité de choisir une clinique éthique.”
7 - Combien de temps s’écoule-t-il entre l’intervention et la pousse de cheveux ?
Maison Lutétia : “Trois mois après l’intervention, des cheveux commencent à pousser. Dans certains cas, on constate une pousse précoce, donc il n’y a pas de règles. La méthode DHI est si douce que les cheveux ne se rendent parfois même pas compte qu’ils ont été déplacés, donc ils continuent naturellement à pousser ! L’apogée de la pousse est à 6 à 9 mois post intervention et les résultats finaux se constatent 1 an après la greffe.“
8 - Avez-vous beaucoup de greffes de correction ?
Maison Lutétia : “Malheureusement, oui. 30% de notre activité correspond à des greffes de correction d’interventions low-cost, lorsque l’on peut les corriger. Cela passe parfois d’abord par un protocole d’épilation laser pour corriger des lignes frontales ou de barbe dont l’esthétique est inadaptée.”
9 - Cédric Grolet, Adil Rami, Laurent Baffie… ils sont nombreux à vous avoir choisi. À votre avis pourquoi ?
Maison Lutétia : “Le bouche à oreilles… Ils ont constaté des résultats denses et naturels chez d’autres patients passés par la Maison Lutétia, et ont voulu la même chose. Ces personnalités publiques ne peuvent pas prendre le risque de réaliser une greffe ratée et d’afficher des résultats peu naturels.”
Nous tenons à remercier la Maison Lutetia qui nous a permis de comprendre les différentes techniques disponibles, les vigilances à avoir, ainsi que les résultats réalistes qu’on peut obtenir et les étapes de récupération. La règle numéro 1 pour ta greffe de cheveux, c’est de bien t’informer et de choisir un professionnel qualifié pour maximiser les chances de succès. On espère que cette interview réunissant les questions essentielles à se poser avant de faire une greffe de cheveux t’a apporté des réponses précieuses pour entreprendre cette démarche avec confiance.