SNEAKERS
L’été 2025 s’annonce chargé en rétrofuturisme. Entre le grand retour des pantalons baggy, les lunettes wrap-around façon Blade Runner et une obsession collective pour les runners à semelles épaisses, le style Y2K continue d’électriser la scène streetwear. Pile dans cette vibe, ce 1er juillet, la sneakers Nike a sorti l’artillerie lourde avec la release de la Shox Ride 2 dans un coloris Bright Cactus pour. Le denim est effiloché, le suède bien rugueux, la semelle fluo patinée, un gros clin d’œil à l’esthétique glitchée des années 2000. On t’en dit plus sur cette release qui va diviser, mais dans la culture Shox… c’est presque une tradition !
Une silhouette iconique qui revient en force avec une touche "Bright Cactus"
Une release estivale audacieuse
Nike balance la couleur pour l’été avec une réédition qui ne passe pas inaperçue, la Nike Shox Ride 2 « Bright Cactus ». A débarqué ce 1er juillet sur Nike.com et chez quelques shops triés sur le volet, cette version tape-à-l’œil de la Shox Ride 2 joue la carte du contraste et du grain de folie maîtrisé !
Premier truc qui frappe est son look volontairement usé. L’empeigne en textile effet denim vert mousse, alias « Bright Cactus », s’affiche avec des bords effilochés, comme si la paire sortait direct d’un placard oublié des années 2000. En bonus, des empiècements en shaggy suede noir viennent renforcer la toe box et le talon, histoire d’ajouter encore plus de textures et de profondeur. Et puis cette semelle intermédiaire patinée, presque sale mais pas vraiment, colle parfaitement à l’ambiance grunge-tech de la paire.
Évidemment, les colonnes Shox ne sont pas là juste pour la déco. Elles s’illuminent d’un jaune fluo qui attire l’œil autant qu’il évoque l’ADN de la gamme.
Une ligne Shox toujours fidèle à l’originalité
Chez Nike, les Shox ont toujours été un laboratoire à coloris loufoque. On est loin du minimalisme des Air Force 1 triple white. Ici, chaque sortie semble répondre à une seule règle, celle de ne pas passer inaperçu. Et cette « Bright Cactus » ne déroge pas à la règle.
Depuis le début, la gamme Shox flirte avec le kitsch assumé. Que ce soit les OG silver et rouge, les modèles full black glossy ou les collabs avant-gardistes avec Comme des Garçons, la Shox ne cherche pas la discrétion. Elle impose sa présence. Elle divise les sneakers addict, mais elle marque.
Avec cette nouvelle déclinaison, Nike continue sur sa lancée avec un design agressif et un coloris qui piquent la rétine. On sent que la marque assume totalement le virage rétro futuriste de sa ligne Shox, à mi-chemin entre le style Y2K et la culture rave urbaine.
Nike Shox : d’une technologie avant-gardiste à une icône street rétrofuturiste
Une technologie née dans les années 80, lancée en 2000
Petit retour arrière pour les plus jeunes ou les moins geeks de la bulle sneakers. La technologie Shox ne date pas d’hier. On la doit à Bruce Kilgore, le même gars derrière la Air Force 1. Dès 1984, il planche sur un système d’amorti qui ne repose pas sur des bulles d’air comme les Air Max, mais sur des colonnes creuses en mousse PU, compressibles et rebondissantes.
Il faudra 16 ans de recherche et développement pour que le concept prenne vie. En 2000, Nike sort la Shox R4, avec ses quatre pistons bien visibles sous le talon. C’est le début d’une série de paires au look totalement hors norme, souvent métallisées, inspirées par les suspensions de Formule 1.
Le moment de gloire ? Sans doute Vince Carter et son dunk sur un joueur français aux JO de Sydney 2000, chaussé des Shox BB4. Une image restée dans les mémoires, et qui a contribué à graver les Shox dans la culture basket et street des années 2000.
Une signature technique unique
Au-delà du design clivant, les Shox c’est surtout un système d’amorti bien à part. À la base, tu retrouves quatre colonnes en mousse polyuréthane rigide à l’arrière du pied. Elles se compressent quand tu poses le talon, puis renvoient l’énergie quand tu déroules ton pas. Pas d’air, pas de gel, juste une mécanique bien huilée.
La sensation c’est un rebond ferme, presque sec au début, mais qui devient addictif. Pas forcément pensé pour courir un semi-marathon, mais c’est ce qu’il faut pour ceux qui aiment sentir le sol tout en gardant un peu de ressort sous le pied.
En dessous, la semelle suit un montage bien précis avec une couche de stabilisation, une semelle intermédiaire en Phylon et une semelle intérieure en EVA… bref, c’est du costaud, pensé pour durer.
Aujourd’hui, on ne va pas se mentir, si les Shox reviennent en force, ce n’est pas juste pour leur techno. C’est parce qu’elles ont un look frontal, radical, qui colle à l’air du temps. En 2025, le come-back du Y2K, du grunge, des silhouettes techniques, c’est pas juste une tendance, c’est un terrain de jeu pour ceux qui osent. Et les Shox, avec leurs colonnes visibles et leur esthétique mi-futuriste mi-rétro, sont plus que jamais dans le match. Et tout ça au prix de 190€. Et pour plus de technologie, découvre la NB 2000 Abzorb Baby Blue !
